Khatia Buniatishvili – la passion du son
La franco-géorgienne Khatia Buniatishvili s'est vue ouvrir les portes de l'univers du piano dès l'âge de trois ans: c'est sa mère qui, en lui déposant chaque jour de nouvelles partitions sur le lutrin, lui a servi de guide. Son jeu s'est développé dans cette dynamique très instinctive de l'enfance, pour se caractériser aujourd'hui par une profonde humanité, une intelligence à fleur de peau, une façon toujours très personnelle d'aborder chaque composition, toute d'émotion et d'élégance poétique. Khatia Buniatishvili est de retour à Gstaad le 10 août, avec dans sa valise des musiciens chers à son cœur: Schubert, Chopin et Liszt. Le programme qu'elle a choisi est tout en contrastes et exploite l'entier du spectre dramatique du piano: la profondeur de l'orgue chez Liszt, la peinture de l'âme chez Schubert, la quête d'émotion chez Chopin. Une soirée célébrant les extrêmes du piano, portée par une artiste qui sait mieux que personne alterner la paisible délicatesse de l'introspection et l'extase sonore le plus extrême.
Un monument de l'art choral – Israël en Egypte de Haendel
Aucun autre oratorio ne place le chœur de façon aussi radicale au centre de l'arène. Plutôt que ses airs virtuoses et des figures dramatiques, il fonde son action sur des scènes chorales saisissantes pour donner vie à un panorama musical de l'Exode: une entrée en matière idéale – vibrante et passionnante – pour ce nouvel été festivalier, les 18 et 19 juillet à l'église de Saanen. William Christie, ses Arts Florissants et un quatuor de solistes de haut vol sont aux commandes pour nous montrer combien Haendel est un maître de la peinture sonore: Israël en Egypte est un tableau saisissant – à mille lieues de toute pompe et par là d'autant plus puissant. Il ne parle pas la langue des héros mais celle du peuple, portée par une force chorale inouïe. Une expérience musicale d’une puissance intemporelle et d’une originalité visionnaire. Un début de Festival 2025 captivant et radical.
Conseil exclusif du directeur artistique Christoph Müller
«Francesco Piemontesi joue Schubert et Liszt. Pianiste suisse le plus en vue du moment, chez lui sur les plus grandes scènes de la planète, il nous avait ensorcelé en 2019 déjà avec ses Sonates de Schubert. Il est de retour le 15 août avec un programme tout en contrastes. D'un côté le même Schubert qui, avec ses 4 Impromptus tout en introspection écrits (sur le papier) pour l'intimité des salons, joue à cache-cache entre intuition et construction, spontanéité et profondeur, et s'épanouit en fin de compte aussi bien en format miniature que dans l'espace d'une grande scène. De l'autre Liszt qui, avec sa grande Sonate pour piano en si mineur à la limite du pompeux, repousse les limites de la forme solo jusque dans ses plus extrêmes retranchements. Et que dire du contraste saisissant entre l'audace de cette musique d'une liberté à la limite du sauvage, et les voûtes centenaires et harmonieuses de l'église de Saanen: une rencontre au sommet!»
Entre urgence et nostalgie:
les musiques de l'exil
L'exil fait perdre son foyer, ses repaires… mais pas ses souvenirs!
Entre tristesse et réconfort, urgence et nostalgie, deux cycles de concerts témoignent de la transformation musicale de ces sentiments très forts qui naissent du déracinement forcé.

LE GSTAAD MENUHIN FESTIVAL SE VIT AUSSI EN FAMILLE!
Grâce à notre offre Discovery, c'est toute la famille qui profite de Gstaad Menuhin Festival & Academy d'un bout à l'autre de l'été. Des têtes blondes à quatre pattes jusqu'aux adultes curieux, en passant par les enfants en vacances et les jeunes en quête de sensations fortes en coulisses, découvrez nos programmes sur mesure!

Gstaad Concert Hall
Le projet de Gstaad Concert Hall reçoit le soutien de la population et prend forme.
Remplacer la Tente du Festival par une salle de concert moderne, dotée de 1200 places et d'une acoustique exceptionnelle, c'est renforcer l'ancrage de Gstaad comme lieux de culture. Le projet est étroitement lié à celui de halle multifonction, devant permettre l'organisation d'événements sportifs et autres tout au long de l'année. Première étape-clé afin de pouvoir passer ensuite à la phase de planification concrète: l'approbation claire des coûts de planification de ce nouveau complexe par les électrices et les électeurs de la commune de Saanen le 4 avril 2025, afin de confirmer aux initiants qu'ils font route dans la bonne direction.
Notre Mission Menuhin
Avec «Mission Menuhin», le Gstaad Menuhin Festival s'est fixé un objectif de durabilité globale. Afin d'atteindre cet objectif, nous avons identifié un certain nombre de mesures qui doivent nous permettre de réduire progressivement notre empreinte carbone et de sensibiliser notre public, notre équipe et nos partenaires à l'importance de préserver nos ressources. Certaines de ces mesures ont déjà été mises en œuvre. C'est le cas par exemple du cycle de concerts «Music for the Planet». De nombreuses autres suivront – au sein et en marge du Festival. Envie de nous suivre? À travers «Mission Menuhin», nous vous tenons régulièrement informés de tous les nouveaux projets, mesures et progrès réalisés.
gstaad academy
La transmission du savoir et de l'expérience d'une génération à l'autre a été une mission qui a occupé la vie entière de l'immense musicien et humaniste Yehudi Menuhin, qui a fondé le Festival en 1957. C'est dans l'idée de perpétuer son engagement en faveur de la relève que Gstaad Menuhin Festival & Academy a constitué en 2008 la Gstaad Academy: une structure à part entière pour porter une offre académique de plus en plus large. La Gstaad Academy réunit toutes les masterclasses qui s’adressent aux jeunes professionnels ainsi que tous les cours destinés aux musiciens d'orchestre amateurs de tous âges.
YEHUDI MENUHIN
Fondateur du festival classique qui porte son nom à Gstaad, Lord Menuhin laisse dans les mémoires l’image à la fois d’un prodige du violon, d’un chef et d’un humaniste au rayonnement international. Son humanité lumineuse, ses multiples talents artistiques et sa curiosité sans cesse en éveil ont marqué son œuvre. Bourgeois d'honneur de Saanen, il fonde en 1957 le Festival qui fera entrer le Saanenland dans la légende. Deux facettes de son travail le faisaient particulièrement vibrer: l'encouragement de jeunes talents et la pratique de la musique entre amis.